La vie dans les forêts change sous la menace humaine et celle des insectes

S’il y a une forêt près de chez vous, les actions humaines ne sont peut-être pas les seuls facteurs qui influent sur son avenir. La forêt primaire a presque disparu : l’exploitation forestière, les plantations d’huile de palme, l’exploitation minière à ciel ouvert et les routes détruisent les quelques vieux arbres qui restent. Les coléoptères indigènes, sans parler des espèces exotiques de papillons de nuit, d’insectes, notamment les abeilles, et de guêpes, sont très actifs sur le front de la destruction des forêts dans certaines régions.

Le réchauffement climatique exacerbe la destruction forestière

L’Amérique du Nord présente une zone particulièrement délicate pour certains coléoptères indigènes comme le genre de doryphore, dendroctonus. Ils éliminent les grandes forêts de l’Alaska au Mexique et au-delà depuis de nombreuses années. Certaines espèces se spécialisent dans l’abattage des forêts d’épinettes, tandis que jusqu’à 20 espèces de pins sont attaquées par le dendroctone du pin ponderosa, qui a causé 900 millions de dollars de dégâts sur une période de 30 ans. L’un des grands facteurs en jeu est l’effet omniprésent du réchauffement climatique. Le métabolisme des insectes dépend de la température extérieure, et leur activité augmente avec chaque degré d’augmentation de la température de l’air.

Des travaux de recherche réalisés à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne révèle 8 stratégies pour les gestionnaires forestiers (et même les importateurs de bois) pour tenter de limiter la perte de ces forêts. Elles sont résumées dans un article intitulé « Comment lutter contre les ravageurs forestiers dans l’Anthropocène ».

Une meilleure collaboration entre les différentes parties

Partout dans le monde, qu’il s’agisse de forêts tropicales asiatiques, africaines ou sud-américaines, les tactiques sont généralement similaires. Les marécages et les forêts du Congo sont très importants pour la rétention du carbone et la faune sauvage, tandis que les forêts tropicales de l’Atlantique américain et de l’Amazonie disparaissent complètement. Avec des conditions changeantes chaque année, il faut d’abord tenir compte de la théorie scientifique pratique comme le changement du métabolisme des insectes. Cela signifie que même leurs prédateurs ont moins de temps pour les manger ! La biosécurité dans les ports est primordiale et la surveillance de tous les ravageurs des forêts est également vitale.

Certaines réactions aux ravageurs potentiels ont également été désastreuses. Comme partout dans le monde, « Les résultats deviennent un mot-clé pour éviter de répéter ces remèdes erronés. » Les professeurs Lombardero et Ayres, co-auteurs des travaux réalisés en Espagne, ont déclaré qu’une meilleure compréhension entre le personnel forestier et les autres acteurs impliqués tels que les différents groupes socio-économiques est désormais indispensable. On peut espérer que le nombre d’interventions réussies progressera à mesure que la température augmentera.