Li Keqiang nous a donné un aperçu de la manière dont un pays régit ses émissions de carbone. Les autres peuvent être moins informatifs sur toute action directe, mais la Chine tergiverse sur de nombreuses questions, comme le sont de nombreux pays qui devraient mieux connaître.
Avec Pékin et Shanghai couverts de smog, la réduction de la consommation de charbon de 4,7 % l’an dernier était une réaction instinctive évidente, quoique loin dêtre suffisante. Le plus grand émetteur de carbone du monde et son partenaire dans le crime, les États-Unis, doivent perfectionner leur double action en réduisant leur habitude de pollution.
Pour rendre nos cieux à nouveau bleus, peut être un objectif louable du Premier ministre chinois, mais le Congrès du peuple chinois devrait produire plus de données sur la façon dont cela pourrait être réalisé. Les ressources énergétiques renouvelables ont causé des problèmes en Chine avec de nombreux barrages géants destructeurs pour l’environnement, et la manipulation des émissions des nombreuses centrales électriques alimentées au charbon n’est donc pas la solution à la qualité de l’air chinois. Le gaspillage de nouvelles installations solaires et éoliennes, parce qu’elles ne sont pas intégrées au réseau, est un autre problème.
Une transparence accrue et une surveillance en ligne à grande échelle amélioreront les choses. L’élimination des combustibles fossiles est une tâche plus ardue que jamais. Les particules PM 2,5 nécessitent une réduction de 25% d’ici à cette année, selon les objectifs de Pékin. Cela signifie que les véhicules plus anciens et les véhicules diesel doivent être retirés de la circulation, comme c’est le cas dans bon nombre de nos villes, du moins dans certains pays.
Les niveaux de SO2 ainsi que les oxydes d’azote dangereux des moteurs diesel ne seront réduits que de 3% selon le Premier. Les résidents de la ville ressentiront toujours le besoin de porter ces masques faciaux omniprésents et d’installer beaucoup plus de filtres à air, si c’est tout ce qui peut être fait rapidement.
Nous avons tous ces problèmes dans les grandes villes comme dans les zones rurales, où les enfants pourraient être exposés à des émanations de toutes sortes, mais surtout celles des moteurs et des centrales électriques.
Espérons que chaque nation puisse avoir un représentant comme M. Li, qui au moins se tient pour responsable de l’amélioration de la situation, au lieu de nier la nécessité d’agir. L’avenir doit être prometteur grâce aux nouvelles technologies, et non aux fumées et à leurs effets de réchauffement climatique pendant des siècles.
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