Energie Verte - Solaire

L’état des lieux de l’énergie verte en France

Si l’on ne devait citer qu’un seul défi majeur en ce début de millénaire, ce serait sans doute celui de l’alternative aux énergies fossiles qui, en plus de leur raréfaction, menacent notre planète. Se passer de l’énergie est une utopie qui n’est pas prête de se réaliser. Produire de l’énergie sans compromettre notre environnement s’impose donc comme l’alternative la plus viable et la plus crédible. ENGIE vous en dit plus !

Ce qu’il faut savoir sur le concept d’énergie verte

Elle provient de sources n’ayant aucune incidence négative sur la santé ou sur l’environnement. De nombreux avantages font de l’énergie verte la seule option viable si l’on souhaite un jour en finir avec les énergies fossiles. Le monde dépend encore aujourd’hui du charbon, du pétrole et du gaz naturel pour satisfaire ses besoins en énergie. Les combustibles fossiles ne sont pas renouvelables dans la mesure où ils utilisent des ressources limitées qui finiront par s’épuiser, devenant trop coûteuses ou trop dommageables pour l’environnement. En revanche, les nombreux types de sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire, sont virtuellement inépuisables.

Énergie Verte - Éoliennes
Énergie Verte – Éoliennes

La plupart des énergies renouvelables proviennent directement ou indirectement du soleil. La lumière du soleil peut être directement utilisée pour chauffer et éclairer les habitations et les bâtiments, produire de l’électricité, chauffer l’eau ainsi qu’une batterie d’autres applications commerciales et industrielles. La chaleur du soleil alimente également les vents, dont l’énergie est captée par les éoliennes. Ensuite, les vents et la chaleur du soleil provoquent l’évaporation de l’eau. Lorsque cette vapeur d’eau se transforme en pluie ou en neige et s’écoule dans les rivières ou les ruisseaux, son énergie peut être captée par l’énergie hydroélectrique. Avec la pluie et la neige, la lumière du soleil fait pousser les plantes. La matière organique qui compose ces plantes est connue sous le nom de « biomasse ». Cette dernière peut être utilisée pour produire de l’électricité, des carburants de transport ou des produits chimiques. C’est ce que l’on appelle la bioénergie.

D’un autre côté, l’hydrogène se trouve dans de nombreux composés organiques, mais aussi dans l’eau. C’est l’élément le plus abondant sur Terre. Mais ce n’est pas un gaz naturel. Une fois séparé de l’élément auquel il s’est greffé, l’hydrogène peut être brûlé comme combustible ou transformé en électricité. Mais toutes les sources énergétiques renouvelables ne proviennent pas du soleil. L’énergie géothermique par exploite par exemple la chaleur interne de la Terre à diverses fins, notamment pour la production d’électricité, le chauffage et la climatisation des bâtiments. Et l’énergie des marées de l’océan provient de l’attraction gravitationnelle de la lune et du soleil sur la Terre. Passionnant, non ? En fait, l’énergie des océans provient de plusieurs sources. En plus de l’énergie marémotrice, l’énergie des vagues de l’océan est également utile dans ce sens. Le soleil réchauffe également la surface de l’océan plus que les profondeurs, créant un différentiel de température qui peut être utilisé comme source d’énergie. Toutes ces formes d’énergie marine peuvent être utilisées pour produire de l’électricité.

L’énergie verte en France et dans le monde : où en étions-nous et où en sommes-nous ?

Énergie Verte - Hydraulique
Énergie Verte – Hydraulique

La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France a progressé de près de 7 points entre de 2006 et 2016, passant de 9,3% en 2006 à 16% en 2016. Les énergies renouvelables constituent ainsi la quatrième source d’énergie primaire en 2016, derrière le nucléaire, les produits pétroliers et le gaz. Le bilan publié par le ministère avait fait le point sur les différentes énergies et leurs évolutions. Globalement, même si les pompes à chaleur, les biocarburants et l’éolien avaient beaucoup progressé depuis 20 ans, le bois « énergie » et l’hydraulique restaient prédominants, représentant à eux seuls près de 60% des énergies renouvelables.

La dynamique actuelle de l’énergie verte en France est relativement timide (mais encourageante) au vu des avantages à la clé. C’est plutôt son développement dans certains pays qui laisse penser qu’elles pourraient demain représenter notre principale source d’électricité en France. Une petite comparaison s’impose :

  • En France près de 75% de l’électricité provient du nucléaire. La part des énergies renouvelables progresse doucement et sûrement et atteint aujourd’hui les 18%, avec une certaine hégémonie de l’hydraulique ;
  • L’OCDE fait état d’une moyenne encourageante dans les pays occidentaux : 23% de l’électricité serait produite par l’énergie verte, 11% par le nucléaire, un peu moins de 23% par le gaz et un peu plus de 39% par du charbon.

Les objectifs fixés à l’horizon 2030 laissent à penser que l’on atteindra les 40% d’utilisation des énergies renouvelables pour la production électrique. Quoi qu’il en soit, les enjeux liés à l’utilisation des énergies renouvelables sont déjà portés par les Français qui en mesurent la juste valeur. Il suffit de voir le succès que rencontrent les acteurs de la filière comme ENGIE pour s’en convaincre !